Les parfums sont utilisés pour rendre les produits plus agréables à utiliser. N’ayant pas d’autre utilité que d’être des arguments marketing, ils favorisent les risques de réaction pour les peaux sensibles et prennent la place d’ingrédients qui, eux, pourraient avoir un réel bénéfice pour la peau

Les parabens sont des conservateurs très répandus dans l’industrie des cosmétiques. Faisant partie des perturbateurs endocriniens, ils sont régulièrement pointés du doigt pour représenter un risque pour la santé et pour accélérer le vieillissement de la peau quand elle est exposée au soleil.

Les silicones font partie de la gamme des ingrédients occlusifs, c’est-à-dire qu’ils forment une pélicule à la surface de la peau, l’empochant notamment de respirer. Issu de la pétrochimie, ils participent également à la pollution de la planète.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui altèrent le fonctionnement du système endocrinien, c’est-à-dire la production et l’action des hormones essentielles au métabolisme. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  fait depuis plusieurs années des mises en garde sur ces ingrédients, pointant « un risque accru de survenue de problèmes de santé ».

Il existe une idée reçue dans les cosmétiques : tous les alcools seraient néfastes pour la peau. Si l’éthanol et l’isopropanol dessèchent la peau, désagrègent son film protecteur et augmentent les risques de réaction cutanée, les alcools gras n’ont eux aucun inconvénient pour la peau et la santé. Nous avons donc retiré les 2 premiers de nos listes d’ingrédients.

L’EDTA ou Acide Ethylène Diamine Tétra Acétique est utilisé en Cosmétiques pour freiner la prolifération des bactéries. Il est néanmoins accusé de toxicité pour la santé, d’être polluant pour la planète et irritant pour la peau.

D’origine naturelle, les huiles essentielles sont connues pour représenter un risque important de réaction cutanée pour les peaux sensibles. Elles sont aussi à proscrire absolumment lors d’une grossesse.